Chers lecteurs occasionnels bonjour. Nous vous prions (ce nous est majestueux, of course) de bien vouloir excuser une légère perturbation dans la parution du QAPTA, due entre autres à certains problèmes que nous n'évoquerons malheureusement point ici. En effet, l'imagination d'ordinaire infuse de notre rédacteur n'a mystérieusement pu produire une (fausse) excuse valable à cette absence momentanée de l'équipe unipersonnelle de ce je-ne-sais-quoi absurde dont vous avez été (pour probablement la majorité) les lecteurs. Enfin bref, pendant que nous n'étions pas là, une foultitude d'événements abscons et tous aussi improbables les uns que les autres a eu lieu. Nous avons pu cependant récupérer des bribes de quelques uns de ces événements, dont voici une liste non exhaustive et pourtant complètement absurde.
Par exemple, le président de la fameuse association de bons-vivants Kanzer, dont la réputation internationale n'est plus à faire, a été victime de plusieurs attaques terroristes du TALC (Transnational Armed Ludicrous Corps), qui l'ont passablement traumatisé. Il est, il faut bien le dire, bouleversant, pour des raisons que vous allez à priori deviner, de voir des ahuris déguisés en pingouins vous foncer dessus en hurlant "Goldorak, go !" Toujours est-il que le président n'a eu aucune séquelle grave de ces incidents répétés. Aucun membre du TALC n'a été interpellé, mais nous avons identifié plusieurs éléments éminents du groupe, qui se sont donnés les pseudonymes de "Mg. Silicate" ou encore "D. Hydroxylé", dont nous cherchons encore la véritable signification.
Autre sujet de l'information récente, plusieurs cas de polysémie aiguë sont à signaler dans nos régions, notamment en banlieue, mais la capitale n'a pas encore été touchée. Nous rappelons à nos chers lecteurs que la polysémie est une maladie grave qui peut rendre confus et incohérents les propos de personnes comme vous et moi (enfin, plutôt comme vous, moi c'est différent, j'en ai fait mon occupation principale). Méfiez-vous donc de cette maladie très contagieuse, pour ne pas paraître con dans les soirées mondaines, tel l'ignare qui ne connaîtrait pas le zeugma ou encore les méthodes d'alunissage (je les rappelles d'ailleurs : il s'agit de déposer des imbéciles sur un rêve enfantin). Soignez-vous donc, ça vous évitera de ne rien faire de la journée !
Je rappelle d'ailleurs qu'il est absolument interdit de mastiquer bruyamment dans les toilettes publiques. En effet, un décret (∏) de notre conseil administratif vient de renforcer la loi de non-mastication, auparavant en vigueur uniquement en bibliothèques, où il est vrai que mastiquer fait très mauvais genre. C'est donc depuis quelques jours maintenant que plus personne n'a le droit de baffrer salement dans nos chères water-closettes. Il est vrai qu'on attendait cette loi depuis longtemps : déjà en 2009, plus de 10 000 personnes s'étaient plaint que durant leur utilisation, d'autres personnes mangeait de façon pochtronne, voir ignoble, avec force claquements de langue et autres sons vomitifs. "Entendre des bruits de bouche quand on chie, ça les brise vite", écriront certains partisans d'une radicalisation sur les pancartes de leurs manifestations. On lira aussi "Faites pas chier, mangez ailleurs", ainsi que d'autres slogans aussi navrants les uns que les autres, dont je vous épargne la liste, qui est conséquente.
On en parle depuis plusieurs semaines, maintenant, et de plus en plus le sujet fait la une des journaux bien renseignés : le Festival de la Connerie se tiendra bien ce 29 février 2011, à onze heures et soixante-neuf minutes précises à Paris, au Texas. On se demande qui on va bien pouvoir trouver là. Il s'agit cette année d'un événement particulier, car c'est la centième cérémonie de ce festival. Et oui, vous l'aurez compris, c'est bien la centième fois qu'on réussit à caser une célébration aussi absurde dans le calendrier universel (qui, rappelons-le, est une extension du grégorien). Où va donc le monde ? Visiblement, il se rend aux États-Unis.
En bref, vous l'aurez bien remarqué, c'est avec joie que se termine ce premier mois de l'année, entre fêtes incompréhensibles de stupidités et agressions extravagantes, on ne regrette pas 2010. D'autant que notre cher Président (vous savez, Monsieur M.) vient d'être, comme chaque année, réélu à vie par les quelques votants du peuple. On peut donc s'attendre à tout, sauf à de l'ingérence. Soulignons au passage que l'illustre invité de cette semaine au Palais Thuvier, qui est, et cela nous ne l'avions probablement pas (suffit d'aller regarder pour vérifier) dit lors de sa première évocation, le palais présidentiel est le non moins célèbre Hervé Reux, qui a souvent été chargé des caisses de l'État au cours du règne, pardon, du mandat, de notre cher président à vie. Nous en reparlerons plus en détail lors du prochain numéro de ce QAPTA, si jamais vous avez le courage de continuer à nous suivre. Sur ce, joyeuses Pâques, vive la République, vive Hiparithé (célèbre peintre qui s'est spécialisé de la reproduction de tableaux célèbres, à des fins commerciales) !
Reflections
Chemin le plus court pour aller à Toire
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Extra, Extra, Read All About It !
It Happened This Day !
Mardi 25 janvier 2011 à 22:58
T'as fini de lire ? Bah viens par-là !
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Je te souhaite bien du plaisir.
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