C'est une autre absence dans la parution du QAPTA que vous avez pu constater. Nous ne nous en excuserons pas cette fois en aucune façon, mais sachez au moins qu'évidement Nous avons Nos raisons. En tout cas, cela n'en est que plus bénéfique pour vous, car cela signifie que beaucoup plus d'histoires hasardeuses sont à raconter. Et en effet, étant donné que ça doit bien faire plusieurs semaines que le quotidien n'est pas paru (mais on vous avait prévenus, sa parution est aléatoire), il y a encore un tas conséquent d'absurderies à écrire. Ce qui par conséquent devrait remplir plusieurs articles. Mais ne rentrons pas tout de suite dans le détail, il s'agit de vous y amener petit à petit et de la manière la plus erratique et désordonnée possible, sans transition et sans télévision pour faire passer le tout. Ne vous plaignez pas, c'est à peu près comme ça que ça marche depuis l'invention de l'imprimerie par Johannes Gutemberg. Toujours est-il qu'il va bien falloir y arriver d'une façon ou d'une autre. Ainsi débute l'absurde.
Depuis le temps, c'est évidemment la fin de la réunion du conseil de les tas (ils ont en effet pris un peu d'embonpoint depuis), qui a encore donné lieu à des traités étranges et non moins dénués de sens aléatoire et peu rationnel. Par exemple, on notera avec circonspection le décret sur la fin des pâtes au thon a surpris bon nombre de citoyens. En effet, ceux-ci ne comprenne pas qu'un tel met de haute gastronomie torchée soit ainsi abandonné dans la plus grande pompe et sans explications qui vaille la peine d'être données. Il s'agit effectivement d'un coup plus ou moins hasardeux porté par l'État, mais il s'agit d'un premier pas vers le changement de régime évoqué très précédemment, car les fonds sont revenus à un niveau correct, ce qui signifie qu'il faut donc les faire redescendre à un plus bas niveau, sans quoi cela ne servirait à rien.
Autre changement à noter : à partir de ce jour même (et oui, ç'a beau être terminé, la mise en application tarde), il ne faudra plus jamais confondre, surtout par canicule, ce qui est généralement le cas le plus fréquent à signaler par les autorités. Il est vrai que la confusion peut être répressible, surtout si l'on confond les autres. En tout cas, veillez tous à ne pas abuser de cette arme redoutable, car évidemment, par chaleur, il ne reste plus grand chose de celui qui confond quand il a fondu. En tout cas, on peut dormir sur toutes nos oreilles à partir d'aujourd'hui, sachant que plus jamais on ne pourra ouvertement nous confondre, soit avec perfidie, soit avec quelqu'un d'autre.
Suite à ces mesures, dont nous n'évoquons ici que les plus impotentes, d'importantes contestations se sont succédées. Les amateurs de pâtes au thon, évidemment, ont étés mécontentés par le premier traité et sont sortis en masse de leurs appartements pour se réunir dans le Bois d'Elleau afin d'y organiser une Journée de la Pâte au Thon (JPT), qu'ils comptent bien réitérer tous les 365,25 jours, chaque 29 février. On attend avec impatience la prochaine.
D'autres personnes ont été profondément choquées par l'arrêt de la confusion. Ils en étaient même très retournés, ne sachant plus à qui se fier ni où donner de la tête. On peut dire, non sans sarcasme, que ces personnes étaient confuses sans confusion. Il faut bien dire qu'il y avait de quoi faire se retourner dans leurs tombes les plus grands génies de l'humanité, comme par une délicieuse journée de Péquenaud-Tarade.
Toujours est-il que cette phrase ne sert à rien, mais que commencer par toujours est-il donne toujours un certain effet. Le lecteur s'attend à quelque chose. En tout cas, il faut impérativement que Nous vous fassions part d'autres quelconqueries qui, non contentes d'êtres inventées au fur et à mesure que Nous écrivons (au cas où personne ne s'en serait douté), sont également totalement absurdes et incongrues. Par exemple, il est de Notre devoir de vous informer que, malheureusement, il n'y aura plus d'années trisextiles en 2011. En 2012, peut-être, et encore, personne n'en est certain. Ceci veut dire que le 32 décembre ne sera une fois de plus pas au rendez-vous, malgré une forte pression des amateurs d'un Nouvel An prolongé. De plus (voire de moins, tout ceci n'a strictement aucun rapport mais qu'est-ce que ça peut vous faire ?) on notera l'abandon du dopage à base d'extraits d'huiles essentielles de naphtaline lyophilisée en poudre, car de nombreux scientifiques véreux ont constaté que donner une telle substance à un sportif, outre le fait de lui procurer une délicate odeur de flamekueche à la date de péremption dépassée, n'influait en rien sur ses compétences dans sa discipline (à part lui rajouter celle d'indisposer ses concurrents ou ses équipiers, ce qui se révèle d'une efficacité surprenante -au sens propre : ça surprend).
C'est à peu près tout ce qu'il s'est passé d'important en termes d'absurderies aléatoires et quelconques, même si on pouvait espérer mieux vu le retard. En tout cas il est fort probable qu'une nouvelle branche d'articles va voir le jour, une sorte de feuilleton immensément abscons, que nous vous conseillons de lire, si le cœur vous en dit et que le cerveau n'est pas trop fatigué pour essayer de comprendre l'incompréhensible. Nous allons tâcher de mettre au point cette rubrique avec toute la rapidité et la ponctualité qui nous caractérise, aussi je vous déconseille d'être impatient et avide en vue de cette modification. Merci de votre compréhension, car ce flim n'était pas un flim sur l'asburde.
Reflections
Chemin le plus court pour aller à Toire
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Dimanche 13 mars 2011 à 12:19
Extra, Extra, Read All About It !
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Mardi 25 janvier 2011 à 22:58
Chers lecteurs occasionnels bonjour. Nous vous prions (ce nous est majestueux, of course) de bien vouloir excuser une légère perturbation dans la parution du QAPTA, due entre autres à certains problèmes que nous n'évoquerons malheureusement point ici. En effet, l'imagination d'ordinaire infuse de notre rédacteur n'a mystérieusement pu produire une (fausse) excuse valable à cette absence momentanée de l'équipe unipersonnelle de ce je-ne-sais-quoi absurde dont vous avez été (pour probablement la majorité) les lecteurs. Enfin bref, pendant que nous n'étions pas là, une foultitude d'événements abscons et tous aussi improbables les uns que les autres a eu lieu. Nous avons pu cependant récupérer des bribes de quelques uns de ces événements, dont voici une liste non exhaustive et pourtant complètement absurde.
Par exemple, le président de la fameuse association de bons-vivants Kanzer, dont la réputation internationale n'est plus à faire, a été victime de plusieurs attaques terroristes du TALC (Transnational Armed Ludicrous Corps), qui l'ont passablement traumatisé. Il est, il faut bien le dire, bouleversant, pour des raisons que vous allez à priori deviner, de voir des ahuris déguisés en pingouins vous foncer dessus en hurlant "Goldorak, go !" Toujours est-il que le président n'a eu aucune séquelle grave de ces incidents répétés. Aucun membre du TALC n'a été interpellé, mais nous avons identifié plusieurs éléments éminents du groupe, qui se sont donnés les pseudonymes de "Mg. Silicate" ou encore "D. Hydroxylé", dont nous cherchons encore la véritable signification.
Autre sujet de l'information récente, plusieurs cas de polysémie aiguë sont à signaler dans nos régions, notamment en banlieue, mais la capitale n'a pas encore été touchée. Nous rappelons à nos chers lecteurs que la polysémie est une maladie grave qui peut rendre confus et incohérents les propos de personnes comme vous et moi (enfin, plutôt comme vous, moi c'est différent, j'en ai fait mon occupation principale). Méfiez-vous donc de cette maladie très contagieuse, pour ne pas paraître con dans les soirées mondaines, tel l'ignare qui ne connaîtrait pas le zeugma ou encore les méthodes d'alunissage (je les rappelles d'ailleurs : il s'agit de déposer des imbéciles sur un rêve enfantin). Soignez-vous donc, ça vous évitera de ne rien faire de la journée !
Je rappelle d'ailleurs qu'il est absolument interdit de mastiquer bruyamment dans les toilettes publiques. En effet, un décret (∏) de notre conseil administratif vient de renforcer la loi de non-mastication, auparavant en vigueur uniquement en bibliothèques, où il est vrai que mastiquer fait très mauvais genre. C'est donc depuis quelques jours maintenant que plus personne n'a le droit de baffrer salement dans nos chères water-closettes. Il est vrai qu'on attendait cette loi depuis longtemps : déjà en 2009, plus de 10 000 personnes s'étaient plaint que durant leur utilisation, d'autres personnes mangeait de façon pochtronne, voir ignoble, avec force claquements de langue et autres sons vomitifs. "Entendre des bruits de bouche quand on chie, ça les brise vite", écriront certains partisans d'une radicalisation sur les pancartes de leurs manifestations. On lira aussi "Faites pas chier, mangez ailleurs", ainsi que d'autres slogans aussi navrants les uns que les autres, dont je vous épargne la liste, qui est conséquente.
On en parle depuis plusieurs semaines, maintenant, et de plus en plus le sujet fait la une des journaux bien renseignés : le Festival de la Connerie se tiendra bien ce 29 février 2011, à onze heures et soixante-neuf minutes précises à Paris, au Texas. On se demande qui on va bien pouvoir trouver là. Il s'agit cette année d'un événement particulier, car c'est la centième cérémonie de ce festival. Et oui, vous l'aurez compris, c'est bien la centième fois qu'on réussit à caser une célébration aussi absurde dans le calendrier universel (qui, rappelons-le, est une extension du grégorien). Où va donc le monde ? Visiblement, il se rend aux États-Unis.
En bref, vous l'aurez bien remarqué, c'est avec joie que se termine ce premier mois de l'année, entre fêtes incompréhensibles de stupidités et agressions extravagantes, on ne regrette pas 2010. D'autant que notre cher Président (vous savez, Monsieur M.) vient d'être, comme chaque année, réélu à vie par les quelques votants du peuple. On peut donc s'attendre à tout, sauf à de l'ingérence. Soulignons au passage que l'illustre invité de cette semaine au Palais Thuvier, qui est, et cela nous ne l'avions probablement pas (suffit d'aller regarder pour vérifier) dit lors de sa première évocation, le palais présidentiel est le non moins célèbre Hervé Reux, qui a souvent été chargé des caisses de l'État au cours du règne, pardon, du mandat, de notre cher président à vie. Nous en reparlerons plus en détail lors du prochain numéro de ce QAPTA, si jamais vous avez le courage de continuer à nous suivre. Sur ce, joyeuses Pâques, vive la République, vive Hiparithé (célèbre peintre qui s'est spécialisé de la reproduction de tableaux célèbres, à des fins commerciales) !
Par exemple, le président de la fameuse association de bons-vivants Kanzer, dont la réputation internationale n'est plus à faire, a été victime de plusieurs attaques terroristes du TALC (Transnational Armed Ludicrous Corps), qui l'ont passablement traumatisé. Il est, il faut bien le dire, bouleversant, pour des raisons que vous allez à priori deviner, de voir des ahuris déguisés en pingouins vous foncer dessus en hurlant "Goldorak, go !" Toujours est-il que le président n'a eu aucune séquelle grave de ces incidents répétés. Aucun membre du TALC n'a été interpellé, mais nous avons identifié plusieurs éléments éminents du groupe, qui se sont donnés les pseudonymes de "Mg. Silicate" ou encore "D. Hydroxylé", dont nous cherchons encore la véritable signification.
Autre sujet de l'information récente, plusieurs cas de polysémie aiguë sont à signaler dans nos régions, notamment en banlieue, mais la capitale n'a pas encore été touchée. Nous rappelons à nos chers lecteurs que la polysémie est une maladie grave qui peut rendre confus et incohérents les propos de personnes comme vous et moi (enfin, plutôt comme vous, moi c'est différent, j'en ai fait mon occupation principale). Méfiez-vous donc de cette maladie très contagieuse, pour ne pas paraître con dans les soirées mondaines, tel l'ignare qui ne connaîtrait pas le zeugma ou encore les méthodes d'alunissage (je les rappelles d'ailleurs : il s'agit de déposer des imbéciles sur un rêve enfantin). Soignez-vous donc, ça vous évitera de ne rien faire de la journée !
Je rappelle d'ailleurs qu'il est absolument interdit de mastiquer bruyamment dans les toilettes publiques. En effet, un décret (∏) de notre conseil administratif vient de renforcer la loi de non-mastication, auparavant en vigueur uniquement en bibliothèques, où il est vrai que mastiquer fait très mauvais genre. C'est donc depuis quelques jours maintenant que plus personne n'a le droit de baffrer salement dans nos chères water-closettes. Il est vrai qu'on attendait cette loi depuis longtemps : déjà en 2009, plus de 10 000 personnes s'étaient plaint que durant leur utilisation, d'autres personnes mangeait de façon pochtronne, voir ignoble, avec force claquements de langue et autres sons vomitifs. "Entendre des bruits de bouche quand on chie, ça les brise vite", écriront certains partisans d'une radicalisation sur les pancartes de leurs manifestations. On lira aussi "Faites pas chier, mangez ailleurs", ainsi que d'autres slogans aussi navrants les uns que les autres, dont je vous épargne la liste, qui est conséquente.
On en parle depuis plusieurs semaines, maintenant, et de plus en plus le sujet fait la une des journaux bien renseignés : le Festival de la Connerie se tiendra bien ce 29 février 2011, à onze heures et soixante-neuf minutes précises à Paris, au Texas. On se demande qui on va bien pouvoir trouver là. Il s'agit cette année d'un événement particulier, car c'est la centième cérémonie de ce festival. Et oui, vous l'aurez compris, c'est bien la centième fois qu'on réussit à caser une célébration aussi absurde dans le calendrier universel (qui, rappelons-le, est une extension du grégorien). Où va donc le monde ? Visiblement, il se rend aux États-Unis.
En bref, vous l'aurez bien remarqué, c'est avec joie que se termine ce premier mois de l'année, entre fêtes incompréhensibles de stupidités et agressions extravagantes, on ne regrette pas 2010. D'autant que notre cher Président (vous savez, Monsieur M.) vient d'être, comme chaque année, réélu à vie par les quelques votants du peuple. On peut donc s'attendre à tout, sauf à de l'ingérence. Soulignons au passage que l'illustre invité de cette semaine au Palais Thuvier, qui est, et cela nous ne l'avions probablement pas (suffit d'aller regarder pour vérifier) dit lors de sa première évocation, le palais présidentiel est le non moins célèbre Hervé Reux, qui a souvent été chargé des caisses de l'État au cours du règne, pardon, du mandat, de notre cher président à vie. Nous en reparlerons plus en détail lors du prochain numéro de ce QAPTA, si jamais vous avez le courage de continuer à nous suivre. Sur ce, joyeuses Pâques, vive la République, vive Hiparithé (célèbre peintre qui s'est spécialisé de la reproduction de tableaux célèbres, à des fins commerciales) !
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Mardi 11 janvier 2011 à 20:30
C'est avec un grand plaisir que nous avons la joie de vous annoncer l'heureux événement qui a eu lieu en ce jour de janvier, qui souhaitait rester anonyme, c'est pourquoi nous ne divulguerons pas son nom. Quel fait évoquons-nous, dans l'allégresse la plus totale ? Et bien tout simplement la nouvelle publication que vous tenez entre vos yeux (difficile d'attraper un journal [so to speak] virtuel, non ? donc pas de mains) ébahis et éblouis par l'illumination de votre morne quotidien par ce QAPTA (voir article précédent) ! En effet, le Rédacteur En Chef, le Chroniqueur et l'Envoyé Spécialement Absurde se sont réunis, comme d'habitude d'ailleurs mais c'est normal, ce n'est qu'une seule et même personne, donc en ce fameux jour anonyme du premier mois de l'an, non pas pour rien faire et se gratter, mais bien pour vous concocter un nouvel article. Il est vrai que ça faisait longtemps que l'on n'en avait pas eu. Se sentant un poil coupable, l'unique employé/patron du "journal" a voulu faire de plus longues phrases, pour mieux vous embrouiller.
Cependant, il n'était pas non plus question de ne rien dire de l'actualité d'aujourd'hui (qui est d'ailleurs, contre toute logique mais c'est comme ça, déjà survenue), qui est d'ailleurs foutrement intéressante. En effet, il faut évoquer plusieurs sujets : la réunion des hauts dignitaires de les tas (normalement on dit des, mais au diable la syntaxe et la grammaire, pour ce coup) a donné lieu à plusieurs écrits (dont le traité sur les cacophonistes), et n'est pas encore terminé. Désormais, il faudra faire attention aux vendeurs de savon des rues, qui seraient susceptibles de vendre non pas des savons mais des plaques de bicarbonate de soude, qui mousse aussi dans l'eau mais n'a aucune vertu purificatrice, il faut l'avouer. De plus, l'utilisation abusive des Toilettes Portatives Démesurées (TPDs) pouvant, selon une étude récente, causer de graves hémorroïdes, il est ressorti de la deuxième session (oui, il y en a à peu près une par jour, sauf les autres jours) de la réunion que, pour ne pas en avoir plein le cul, leur usage devait rapidement baisser en intensité, sous peine, il faut le dire, d'avoir extrêmement mal au fion. Nous tâcherons de vous tenir informé de la suite des débats, dont le contenu reste encore mystérieux.
C'est également aujourd'hui qu'un hommage au groupe Lonely Soldier of Devonshire (LSD), dont les membres sont désormais tout disparus suite à la mort à 81 ans du dernier musicien du groupe, Mr. Ternepartino, qui s'occupait de la partie vocale du groupe de hard metal. Il est décédé, apparemment, des suites d'un cancer de la gorge qui l'aurait atteint les dernières années de sa vie. Il a quand même eu le temps de doubler magnifiquement un film de niveau un peu douteux, avant que la terrible maladie ne l'emporte (www.nanarland.com/play_video.php). Dieu ait son âme....
Le premier mois de chaque nouvelle année est sujet à diverses controverses et polémiques. En effet, comme notre Envoyé Spécialement et Particulièrement Absurde (ESPA) l'a remarqué, des tensions ont repris de plus belle entre les partisans d'un renouveau du politiquement hasardeux et les supporteurs de la consécration de l'irrationalité publiquement acceptable. Ces deux courants de pensées très "en vogue" en ce moment se disputent le droit à l'acceptation doxique, ou plutôt à l'adhésion mentale des masses populaires. Il est vrai que la populace à tendance à ne plus se préoccuper de ce qui devrait les y conduire. Ces deux mouvements ont pour but, pour l'un, de prédominer dans les idées du peuple, et pour l'autre de s'insinuer, par divers procédés, dans l'esprit de la foule. Ce qui revient, en fait, à exactement la même chose, nous sommes d'accord sur ce point. Ce qui inquiète, c'est le peu de réaction des gens face à une telle menace de leur libre-pensée. En effet, la soumission à une autorité politique douteuse ou à un manque de réalité à son apogée ne seraient sans dommage pour nos chers con(citoyen)s. C'est-à-dire qu'ils seraient privés de pensée propre, absorbés dans un Grand NPTQ idéel, et ne feraient rien d'autre que pas grand chose, si l'on y pense bien, en fait. Évidemment : si on est assez peu doté d'intellect pour croire à ce genre d'inepties, les impacts probables sur la société ne sont pas vraiment à considérer comme menaçants, si ?
Toujours est-il que ces mouvements persistent, même si les avis di(sent)vergent. Enfin, quoi qu'il en fût, il revient à votre serviteur d'arrêter là le massacre : c'est donc la fin de notre deuxième édition. À la prochaine !
Cependant, il n'était pas non plus question de ne rien dire de l'actualité d'aujourd'hui (qui est d'ailleurs, contre toute logique mais c'est comme ça, déjà survenue), qui est d'ailleurs foutrement intéressante. En effet, il faut évoquer plusieurs sujets : la réunion des hauts dignitaires de les tas (normalement on dit des, mais au diable la syntaxe et la grammaire, pour ce coup) a donné lieu à plusieurs écrits (dont le traité sur les cacophonistes), et n'est pas encore terminé. Désormais, il faudra faire attention aux vendeurs de savon des rues, qui seraient susceptibles de vendre non pas des savons mais des plaques de bicarbonate de soude, qui mousse aussi dans l'eau mais n'a aucune vertu purificatrice, il faut l'avouer. De plus, l'utilisation abusive des Toilettes Portatives Démesurées (TPDs) pouvant, selon une étude récente, causer de graves hémorroïdes, il est ressorti de la deuxième session (oui, il y en a à peu près une par jour, sauf les autres jours) de la réunion que, pour ne pas en avoir plein le cul, leur usage devait rapidement baisser en intensité, sous peine, il faut le dire, d'avoir extrêmement mal au fion. Nous tâcherons de vous tenir informé de la suite des débats, dont le contenu reste encore mystérieux.
C'est également aujourd'hui qu'un hommage au groupe Lonely Soldier of Devonshire (LSD), dont les membres sont désormais tout disparus suite à la mort à 81 ans du dernier musicien du groupe, Mr. Ternepartino, qui s'occupait de la partie vocale du groupe de hard metal. Il est décédé, apparemment, des suites d'un cancer de la gorge qui l'aurait atteint les dernières années de sa vie. Il a quand même eu le temps de doubler magnifiquement un film de niveau un peu douteux, avant que la terrible maladie ne l'emporte (www.nanarland.com/play_video.php). Dieu ait son âme....
Le premier mois de chaque nouvelle année est sujet à diverses controverses et polémiques. En effet, comme notre Envoyé Spécialement et Particulièrement Absurde (ESPA) l'a remarqué, des tensions ont repris de plus belle entre les partisans d'un renouveau du politiquement hasardeux et les supporteurs de la consécration de l'irrationalité publiquement acceptable. Ces deux courants de pensées très "en vogue" en ce moment se disputent le droit à l'acceptation doxique, ou plutôt à l'adhésion mentale des masses populaires. Il est vrai que la populace à tendance à ne plus se préoccuper de ce qui devrait les y conduire. Ces deux mouvements ont pour but, pour l'un, de prédominer dans les idées du peuple, et pour l'autre de s'insinuer, par divers procédés, dans l'esprit de la foule. Ce qui revient, en fait, à exactement la même chose, nous sommes d'accord sur ce point. Ce qui inquiète, c'est le peu de réaction des gens face à une telle menace de leur libre-pensée. En effet, la soumission à une autorité politique douteuse ou à un manque de réalité à son apogée ne seraient sans dommage pour nos chers con(citoyen)s. C'est-à-dire qu'ils seraient privés de pensée propre, absorbés dans un Grand NPTQ idéel, et ne feraient rien d'autre que pas grand chose, si l'on y pense bien, en fait. Évidemment : si on est assez peu doté d'intellect pour croire à ce genre d'inepties, les impacts probables sur la société ne sont pas vraiment à considérer comme menaçants, si ?
Toujours est-il que ces mouvements persistent, même si les avis di(sent)vergent. Enfin, quoi qu'il en fût, il revient à votre serviteur d'arrêter là le massacre : c'est donc la fin de notre deuxième édition. À la prochaine !
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Lundi 10 janvier 2011 à 23:12
Le Président du Conseil, Monsieur M., dont par commodité nous ne prononcerons que très rarement (voire jamais!) le nom entier, ainsi que divers membres éminents du Comité de la Prune à la Tarte (CPT) se sont réunis en ce lundi 10 janvier afin d'envisager au mieux les possibilités offertes par la nouvelle année. Évidemment, il y a été question de changer de régime, mais les fonds que recèlent encore les caisses de l'État ne permettaient malheureusement pas un tel virage dans les coutumes nutritionnelles de la République. Nous attendons encore d'autres informations concernant les autres sujets qui doivent être traités à l'occasion de la réunion annuelle.
Encore une fois, les participants au nombreux concours de lancer de porte-clefs se plaignent des sols trop peu entretenus et apparemment bien mal préparés à la glaciation survenue, qui par conséquent, et par moins cinq degrés, le plus souvent, rendent extrêmement difficiles les récupérations post-envoi. Est-il cependant utile de rappeler à nos lecteurs le principe de ces concours ? Évidemment que non ! Tout le monde saura bien sûr que le but est sans aucun doute nul, de réussir à lancer son porte-clefs (tous les types sont acceptés) entre les deux omoplates de la statue de notre actuel dirigeant (évoqué en début d'article). Le plus proche de la colonne vertébrale gagne la partie, mais seulement au bout des six manches réglementaires. D'aucun se plaignent aussi de l'absence d'arbitrage vidéo pour ce sport, dont la comptabilisation des victoires est une des plus aléatoires du monde des activités non-intellectuelles (ou alors, très peu).
Mais passons plutôt d'un extrême à l'autre, cela sera bien moins confus dans la tête de nos chers lecteurs. À la fin de la première partie du Conseil Administratif Internationalement Régional qui réunît donc, comme susdit ci-dessus au début de l'article, nos plus importantes personnalités, un décret sur la cession des activités cacophoniques du Boulevard des Absurdités le mercredi matin aux environs de 8h30 a été promulgué. En effet, nombre de cacophonistes se plaignaient du silence qui régnait autour de leur musique, ce qui les empêchait de se concentrer pleinement. Ainsi, les Répétitions Musicales Hasardeuses du mercredi matin ne se dérouleront plus Boulevard des Absurdités mais Place des Échos, afin de mieux propager les sons, et que tout le monde puisse profiter. Il va sans dire que les réveils seront plus joyeux dans le courant des mois qui suivent.
Notre envoyé spécial a d'un autre côté voulu profiter de l'ouverture, après de longs travaux, du nouveau Magasin des Poutres Transparentes à quelques mètres du Carrefour des Manchots, dont les produits semblent de plus en plus utilisés par certaines firmes d'échafaudages, pour ne par gâcher la vue des passants par de grises poutrelles. Des signaux ont bien évidemment été mis en place pour avertir le badaud d'un danger de poutrage, et il est vrai que c'est quand même nettement plus joli.
De plus, de nouvelles innovations de la plus haute technologie ont permis à ces mêmes firmes d'équiper leurs employés de lunettes spéciales pour éviter un incident grave. Même si elles leur donnent l'air de grosses mouches, elles sont très précieuses pour la vie des quelques centaines de travailleurs de chantier qui risquent tout pour restaurer, prenons un exemple récent, le cinquième pied de la statue du Quadrumane Apathique, œuvre d'art du fameux sculpteur T. Jourdalle, qui avait depuis longtemps besoin d'un tel raccommodage. On avait essayé le scotch et le chatterton, pour les résultats désastreux que l'on connaît.
Un autre événement, dont il est indispensable de ne pas tarir sur le sujet, est, vous l'aurez très probablement deviné, la nomination à la quatre-vingtième édition des Oiseaux-Lyre d'Or au Palais Thuvié, du nouveau chef-d'œuvre de J-P. Phart. C'est un très grand honneur pour l'artiste-peintre, qui a d'ailleurs été très enthousiasmé par la perspective de recevoir peut-être une nouvelle fois le trophée si envié par tous les artistes contemporains.
C'est la fin de cette première édition du QAPTA, la Quotidien Absurde à Parution Totalement Aléatoire, nous vous remercions de l'avoir lue jusqu'au bout et vous sommons de vous exprimer si vous le souhaitez (regardez, là, juste en dessous !).
Encore une fois, les participants au nombreux concours de lancer de porte-clefs se plaignent des sols trop peu entretenus et apparemment bien mal préparés à la glaciation survenue, qui par conséquent, et par moins cinq degrés, le plus souvent, rendent extrêmement difficiles les récupérations post-envoi. Est-il cependant utile de rappeler à nos lecteurs le principe de ces concours ? Évidemment que non ! Tout le monde saura bien sûr que le but est sans aucun doute nul, de réussir à lancer son porte-clefs (tous les types sont acceptés) entre les deux omoplates de la statue de notre actuel dirigeant (évoqué en début d'article). Le plus proche de la colonne vertébrale gagne la partie, mais seulement au bout des six manches réglementaires. D'aucun se plaignent aussi de l'absence d'arbitrage vidéo pour ce sport, dont la comptabilisation des victoires est une des plus aléatoires du monde des activités non-intellectuelles (ou alors, très peu).
Mais passons plutôt d'un extrême à l'autre, cela sera bien moins confus dans la tête de nos chers lecteurs. À la fin de la première partie du Conseil Administratif Internationalement Régional qui réunît donc, comme susdit ci-dessus au début de l'article, nos plus importantes personnalités, un décret sur la cession des activités cacophoniques du Boulevard des Absurdités le mercredi matin aux environs de 8h30 a été promulgué. En effet, nombre de cacophonistes se plaignaient du silence qui régnait autour de leur musique, ce qui les empêchait de se concentrer pleinement. Ainsi, les Répétitions Musicales Hasardeuses du mercredi matin ne se dérouleront plus Boulevard des Absurdités mais Place des Échos, afin de mieux propager les sons, et que tout le monde puisse profiter. Il va sans dire que les réveils seront plus joyeux dans le courant des mois qui suivent.
Notre envoyé spécial a d'un autre côté voulu profiter de l'ouverture, après de longs travaux, du nouveau Magasin des Poutres Transparentes à quelques mètres du Carrefour des Manchots, dont les produits semblent de plus en plus utilisés par certaines firmes d'échafaudages, pour ne par gâcher la vue des passants par de grises poutrelles. Des signaux ont bien évidemment été mis en place pour avertir le badaud d'un danger de poutrage, et il est vrai que c'est quand même nettement plus joli.
De plus, de nouvelles innovations de la plus haute technologie ont permis à ces mêmes firmes d'équiper leurs employés de lunettes spéciales pour éviter un incident grave. Même si elles leur donnent l'air de grosses mouches, elles sont très précieuses pour la vie des quelques centaines de travailleurs de chantier qui risquent tout pour restaurer, prenons un exemple récent, le cinquième pied de la statue du Quadrumane Apathique, œuvre d'art du fameux sculpteur T. Jourdalle, qui avait depuis longtemps besoin d'un tel raccommodage. On avait essayé le scotch et le chatterton, pour les résultats désastreux que l'on connaît.
Un autre événement, dont il est indispensable de ne pas tarir sur le sujet, est, vous l'aurez très probablement deviné, la nomination à la quatre-vingtième édition des Oiseaux-Lyre d'Or au Palais Thuvié, du nouveau chef-d'œuvre de J-P. Phart. C'est un très grand honneur pour l'artiste-peintre, qui a d'ailleurs été très enthousiasmé par la perspective de recevoir peut-être une nouvelle fois le trophée si envié par tous les artistes contemporains.
C'est la fin de cette première édition du QAPTA, la Quotidien Absurde à Parution Totalement Aléatoire, nous vous remercions de l'avoir lue jusqu'au bout et vous sommons de vous exprimer si vous le souhaitez (regardez, là, juste en dessous !).